En revisitant mon blog, je vois que le ton a changé. Oui, déjà. C'est comme si je devenais plus mélancolique. Je n'ai pourtant jamais cessé de réfléchir, mais c'est comme si j'éprouvais le besoin d'exprimer cette réflexion que j'ai l'habitude de garder pour moi.
Je n'ai pas encore eu le courage d'aller jusqu'au bout ici. On dirait presque de la flemmardise, comme si je n'avais pas le temps de tout écrire d'un coup. Mais j'ai le temps. Peut-être est-ce alors un manque de courage ? Je n'en ai pas la certitude... C'est plutôt comme si tout dire, c'était trop. Mais pas trop pour mon moi intérieur, non, trop pour l'extérieur...
Je me mélange les pinceau avec tout ça. Alors pour continuer à rester en surface, mais suffisamment profond pour vous emmener avec moi , je vais vous livrez quelques uns de mes songes du moment.
Je rêve de trouver l'amour, mais plus ce désir est vif, et plus j'ai l'impression qu'il s'éloigne; Pas le désir mais l'amour... Et plus j'écoute Beethoven et plus ça me fait froid dans le dos. C'est étrange comme sentiment. C'est comme si j'avais envie de donner, mais juste ce qu'il faut. Comme si je me demandais ce que c'était, d'être amoureux et de le vivre autrement que tel que je l'ai vécu une fois dans ma vie. Bien que je n'oublierais jamais cette fois là, j'ai quelque chose qui monte en moi et qui n'attend que le bon moment pour se montrer discrètement, autrement. J'avoue que moi même j'ai du mal à cerner ce ressentie nouveau que je découvre pratiquement en même temps que vous. Ça fait quelque chose également de mettre des mots sur cela...
Et puis je pense à Loana, cette Belette que j'aime tant... En y réfléchissant, je me dis que c'est ça l'amour, pas autre chose. Cette joie qui m 'empare dés que je la voit, ce petit poid sur le coeur lorsqu'elle me regarde fixement quand j'arrive du chemin en claquant de la langue pour qu'elle me remarque, cette bouffé d'air lorsque je la serre dans mes bras en lui murmurant que je l'aime... Sans compter tous les sourires qu'elle m'apporte, tous les moments passés ensemble, rien que toutes les deux... Ces heures ou je riais de ta beauté, de ton geste, de ton naturel, de ton expression si familière à présent... Rien que de me remémorer certain passage de notre existence commune, j'en souris bêtement derrière mon ordinateur... Et les fois ou j'ai pleurer pour toi ma chérie... Oh oui j'ai pleuré pour toi... Parce que tu es ma vie, et personne ne le comprend sinon mes parents qui ont su observer, qui savent... Tu es plus qu'un simple cheval, tu es mon bébé... Vous qui me lisez à présent, vous qui jugez si rapidement à travers ses paroles maladroites, sachez que je sais ce que vous pensez, que je connais votre opinion sur moi, ma passion, ma vie, ma jument... Mais sachez également que pour rien au monde je ne souhaiterais changer cette partie de moi qui me rend différente, parce que j'en suis fière. Elle a longtemps été un handicap pour moi car je suis une incomprise. Et je peux vous assurez que ce n'est pas facile d'être incomprise durant 12 années... J'arrive à présent à un stade de ma vie où j'ai le courage d'être ce que je suis, où j'ai envie de partager avec vous, "les autres". J'ai envie que vous compreniez, que vous me regardiez autrement que d'un air choqué, étonné, stupéfait, dédaigneux... J'ai envie que vous aussi, vous sachiez regarder un cheval, que vous sentiez, comme moi. J'ai envie que vous puissiez vivre ce que je vis. J ' a i m e r a i s t a n t . . .