Mardi 27 mai 2008 à 20:25

Et un autre article.
En revisitant mon blog, je vois que le ton a changé. Oui, déjà. C'est comme si je devenais plus mélancolique. Je n'ai pourtant jamais cessé de réfléchir, mais c'est comme si j'éprouvais le besoin d'exprimer cette réflexion que j'ai l'habitude de garder pour moi.
Je n'ai pas encore eu le courage d'aller jusqu'au bout ici. On dirait presque de la flemmardise, comme si je n'avais pas le temps de tout écrire d'un coup. Mais j'ai le temps. Peut-être est-ce alors un manque de courage ? Je n'en ai pas la certitude... C'est plutôt comme si tout dire, c'était trop. Mais pas trop pour mon moi intérieur, non, trop pour l'extérieur...
Je me mélange les pinceau avec tout ça. Alors pour continuer à rester en surface, mais suffisamment profond pour vous emmener avec moi , je vais vous livrez quelques uns de mes songes du moment.

Je rêve de trouver l'amour, mais plus ce désir est vif, et plus j'ai l'impression qu'il s'éloigne; Pas le désir mais l'amour... Et plus j'écoute Beethoven et plus ça me fait froid dans le dos. C'est étrange comme sentiment. C'est comme si j'avais envie de donner, mais juste ce qu'il faut. Comme si je me demandais ce que c'était, d'être amoureux et de le vivre autrement que tel que je l'ai vécu une fois dans ma vie. Bien que je n'oublierais jamais cette fois là, j'ai quelque chose qui monte en moi et qui n'attend que le bon moment pour se montrer discrètement, autrement. J'avoue que moi même j'ai du mal à cerner ce ressentie nouveau que je découvre pratiquement en même temps que vous. Ça fait quelque chose également de mettre des mots sur cela...

Et puis je pense à Loana, cette Belette que j'aime tant... En y réfléchissant, je me dis que c'est ça l'amour, pas autre chose. Cette joie qui m 'empare dés que je la voit, ce petit poid sur le coeur lorsqu'elle me regarde fixement quand j'arrive du chemin en claquant de la langue pour qu'elle me remarque, cette bouffé d'air lorsque je la serre dans mes bras en lui murmurant que je l'aime... Sans compter tous les sourires qu'elle m'apporte, tous les moments passés ensemble, rien que toutes les deux... Ces heures ou je riais de ta beauté, de ton geste, de ton naturel, de ton expression si familière à présent... Rien que de me remémorer certain passage de notre existence commune, j'en souris bêtement derrière mon ordinateur... Et les fois ou j'ai pleurer pour toi ma chérie... Oh oui j'ai pleuré pour toi... Parce que tu es ma vie, et personne ne le comprend sinon mes parents qui ont su observer, qui savent... Tu es plus qu'un simple cheval, tu es mon bébé... Vous qui me lisez à présent, vous qui jugez si rapidement à travers ses paroles maladroites, sachez que je sais ce que vous pensez, que je connais votre opinion sur moi, ma passion, ma vie, ma jument... Mais sachez également que pour rien au monde je ne souhaiterais changer cette partie de moi qui me rend différente, parce que j'en suis fière. Elle a longtemps été un handicap pour moi car je suis une incomprise. Et je peux vous assurez que ce n'est pas facile d'être incomprise durant 12 années... J'arrive à présent à un stade de ma vie où j'ai le courage d'être ce que je suis, où j'ai envie de partager avec vous, "les autres". J'ai envie que vous compreniez, que vous me regardiez autrement que d'un air choqué, étonné, stupéfait, dédaigneux... J'ai envie que vous aussi, vous sachiez regarder un cheval, que vous sentiez, comme moi. J'ai envie que vous puissiez vivre ce que je vis.   J ' a i m e r a i s   t a n t . . .






Samedi 24 mai 2008 à 11:37

Aujourd'hui je pleure.

Je pleure pour quelqu'un que je ne connaissais pas.

Et pourtant je pleure.

Je pleure pour la bêtise de l'être humain.

Je pleure pour la souffrance de ses proches.

Je pleure parce que c'est plus fort que moi.




Mercredi 14 mai 2008 à 12:15



Il m'a fallu un petit séjour aux urgences pour réaliser.

Pendant que j'étais allongée sur un brancard, en attente d'un médecin, j'ai entendu un vieil homme.

Ce vieil homme parlait à une infirmière dans un bloc.



Il disait :

"Et dire qu'on s'en va chatouiller la Lune alors que l'on ne peut même pas soigner les gens dans les hôpitaux."




Et cet homme avait raison...



Vendredi 9 mai 2008 à 21:51



***

Certaines personnes créent des blogs pour raconter leur vie, toute leur vie, sans mensonge. Elles s'inspirent du "journal intime"... J'ai souvent trouvé ça dommage de dévoiler sa vie personnelle aux yeux du monde, d'un monde qui comprend peu ou mal... Et puis finalement, je me rend compte que j'ai peut-être besoin de ça, maintenant. Oui maintenant, car il s'agit simplement de montrer qui je suis, passionnée et naturelle comme personne. Je veux être fière de cette fille qui est moi. Je veux que les gens puissent comprendre. Il faut comprendre pour connaitre, et il faut connaitre pour apprécier.

M'appréciera-t-on un jour ?

Je suis quelqu'un de positif, d'optimiste, d'heureux... Je n'ai pas l'habitude de hurler mon désespoir, de me plaindre. Mais à ce jour, je ne ressens pas vraiment ça. Je réalise juste que j'aurais plus de mal que d'autre pour trouver cette "moitié" dont tout le monde parle. J'ai cru un temps faire mon chemin comme le reste du peuple, apprendre, découvrir et un jour aimer et être aimé. Mais en fait non, ça serait trop facile... Personne ne comprend, personne ne veut vivre ça avec moi. Vous me faites rire avec vos airs de  psychologue, le style compréhensif qui est capable de tout tolérer... "Ah mais moi je peux te comprendre"... Pfff c'est ça ! Vous me regardez tous avec des yeux ébahis, vous trouvez ça bien, à la rigueur, mais vous ne le vivez pas. Vous êtes de simples spectateurs de ma vie. Personne ne partage, tout le monde observe. Mais j'en ai marre d'être observée !!

Vous comprenez ça ?

Alors voilà. J'y avait déjà réfléchi, sans y croire au fond. Je ne voulais pas me rendre à cette évidence trop dure à assumer... Mais à ce jour ça devient flagrant. Je ne peux plus le cacher. Je ne peux plus masquer qui je suis. Je ne veux plus faire d'efforts. Je ne veux plus qu'on cherche à me changer. Je ne veux plus qu'on me demande pourquoi, parce que c'est toujours la même réponse.

Parce que je suis.

Je vous ai vu venir malheureux ! Je sais ce que vous pensez, je ne suis pas dupe... Et c'est bien ça le pire dans l'histoire. Rentrez tous chez vous, il n'y a rien à voir. Que les courageux ou les suicidaires qui oseront  me contrarier dans mon moi intérieur, dans ma personne, dans mon être au plus profond, au plus pur de ce que je suis, aillent voir le Diable car non, ClairOuille ne se laissera plus faire. Elle en a marre de vivre avec sa plus grande partie d'elle même cacher aux yeux du monde, histoire de passer inaperçue.

A présent, ClairOuille sera.


Oui, elle sera ce qu'elle est, sans forcer, sans changer, sans regarder autour d'elle. Ma bulle est magnifique. Si quelqu'un souhaite y rentrer, je l'accueillerai comme il se doit, mais il faudra qu'il respecte les lieux...

***


Jeudi 8 mai 2008 à 11:13



Quand ClairOuille (grande propriétaire de ce blog), met de la couleur,

ça donne ça
...
















Bouche de ClairOuille.
Photographiée par ClairOuille.














Et maintenant, répétez après moi :

"ClairOuille on t'aime."


Et bah voilà ... <3

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